Avec PCLinuxOS, l'utilisateur peut procéder à une re-mastérisation du système d'exploitation installé sur son ordinateur. En d'autres mots, un utilisateur peut créer une image disque (ISO) du système d'exploitation PCLinuxOS actuellement installé sur son ordinateur pour ensuite réimplanter son système d'exploitation sur un autre ordinateur à l'aide d'un média comme un CD ou une clé USB. Cette image disque peut également servir de sauvegarde du système. La plupart des utilisateurs le font, ne serait-ce que pour avoir une copie utilisable de leur système quand ils y ont fait beaucoup de configurations, et qu'ils craignent de perdre tout cela… par des erreurs, ou par un défaut du matériel. Il existe donc deux approches : faire une nouvelle version pour la publier ou la partager avec d'autres (par exemple PCLinuxOS Éducation ou encore PCLinuxOS Astronomy) ou faire une version de son système personnel destinée uniquement à son propre usage (sauvegarde du système ou implantation sur un autre ordinateur). Dans un cas comme dans l'autre, l'image ISO qui en résultera peut être installée sur un autre PC (Architecture PC).
En résumé, pour créer une version publiable, un utilisateur doit d'abord installer une version de PCLinuxOS qui lui servira de base (par exemple PCLinuxOS LXDE Mini), la modifier à son goût (ajouter ou enlever des paquets, services, configurations etc.), supprimer tous fichiers inutiles, ajuster les configurations et pour terminer créer l'image ISO à l'aide de la commande "mylivecd" qui permet de créer une image.
Après avoir choisi le système PCLinuxOS que l'on veut re-mastériser, on peut l'installer sur une partition Linux ext4 ayant 6 Go ou plus (voir ici pour connaître les rudiments de l'installation de PCLinuxOS). Il n'est pas nécessaire de créer une partition séparée pour le home, mais on peut le faire si on le désire. Sur les 6 Go, 1.5 Go à 2 Go doivent être attribués pour le swap).
Lors de l'installation de Grub –> Choisir d'installer Grub en mode graphique.
Lors du choix du mot de passe root –> Choisir root pour l'utilisateur root (un standard qui permettra à n'importe quel utilisateur qui désire se connecter en tant que root sur le LiveCD de le faire sans problème de mot de passe.)
Lors du choix du nom d'utilisateur –> Choisir guest ou visiteur ou un autre nom générique si on le désire.
Lors du choix du mot de passe utilisateur –> Prendre le nom d'utilisateur comme mot de passe.
Lorsque votre système d'exploitation de base est complètement installé, la prochaine étape consiste à mettre à jour le système en utilisant le Gestionnaire de paquets Synaptic.
–> Lancez le Gestionnaire de paquets Synaptic, faites "Recharger" puis "Tout mettre à jour" et "Appliquer".
Ainsi tous les logiciels seront mis à jour à leur version la plus récente. Cette mise à jour des paquets devra être faite régulièrement, surtout avant de lancer la création de l'image ISO. Ainsi, cela évitera de faire une longue mise à jour du système après la première installation.
–> Le paquet draklive-install doit être installé impérativement. (Il doit ensuite être ajouté sur le Bureau).
En effet, ce paquet sert pour installer un système PCLinuxOS (le logiciel PCLinuxOS Install que l'on retrouve dans tous les LiveCD). Lors de l'installation d'un nouveau système d'exploitation PCLinuxOS sur un PC, ce paquet n'est pas installé. Il faut donc l'installer manuellement. Ainsi, le LiveCD que vous allez créer pourra être installé sur un autre PC (n'est-ce pas le but ultime d'une re-mastérisation?).
IMPORTANT Il est à noter que tous les logiciels que vous installerez et toutes les configurations que vous ferez seront reproduits tels quels sur le LiveCD
Pour le reste, c'est à vous de décider quels paquets vous désirez conserver, ajouter, supprimer. Certains paquets sont absolument nécessaires au fonctionnement du système alors que d'autres dépendent des goûts et usages de chacun. Vous pouvez commencer par regarder l'offre de programmes disponibles dans vos différents menus. Vous pouvez aussi explorer les paquets disponibles dans le Gestionnaire de paquets. Ils sont classés par catégories et vous pouvez faire différentes recherches. La seule limite que vous avez est la taille du media sur lequel vous désirez installer votre image. Par exemple, pour un CD, la taille maximale disponible est de 700 Mo. Dans ce cas, il faut donc faire un choix judicieux et éviter les redondances et les paquets trop volumineux. (À titre d'exemple, 2500 à 2800 Mo de données installés devraient tenir dans moins de 700 Mo, tout dépendant de la compressibilité des fichiers installés)
C'est donc à cette étape que vous décidez des logiciels qui seront installés par défaut sur votre re-mastérisation.
Outre le choix des logiciels et des paquets, vous pouvez aussi modifier la configuration de l'environnement de travail afin d'ajouter des fonctionnalités que vous jugez utiles et aussi donner une certaine couleur à votre re-master. Comme mentionné plus tôt, toutes les personnalisations que vous ferez sur votre installation seront portées sur le LiveCD.
Sans en faire une liste exhaustive , voici quelques éléments que vous pouvez configurer:
–> Choisir un fond d'écran approprié et les icônes présents sur le Bureau (par exemple l'icône Installer PCLinuxOS).
Petit détail important: n'oubliez pas de bien aligner les icônes sur la grille, c'est plus esthétique!
–> Régler le tableau de bord selon vos préférences
Emplacement, taille des icônes, couleur, lanceurs rapides, etc.
–> Régler le thème GTK et le thème d'icônes, le look de votre curseur, le thème des fenêtres, les polices de caractère, etc.
Pour un exemple de personnalisation, voir Personnalisation de votre Bureau LXDE
–> Configurer le gestionnaire de fichiers
Par exemple, 1 ou 2 clics pour ouvrir un fichier, ne pas afficher les fichiers cachés, tri alphabétique et autres détails si désirés, etc.).
–> Configurer l''économiseur d'écran si désiré.
La plupart des fichiers de configuration de l'environnement de travail et des applications se retrouvent dans le répertoire /home/nom_utilisateur. Ainsi lors de la connexion d'un utilisateur, le système réfère aux fichiers situés dans ce répertoire pour connaître la configuration. Cependant, si l'on veut que la configuration établie soit la même pour tous les nouveaux utilisateurs qui seront créés suite à une nouvelle installation du système sur un autre PC, il convient de copier ces fichiers de configuration dans le répertoire /etc/skel.
Le répertoire /etc/skel permet de s'assurer que tous les nouveaux utilisateurs sur un système commencent avec la même configuration. C'est dans ce répertoire que l'on retrouve les différents fichiers de configuration de l'environnement de travail et des applications courantes qui seront être copiés dans le répertoire personnel d'un nouvel utilisateur situé dans /home lors de sa création.
Grossièrement, nous allons donc 1) nettoyer le répertoire /home/nom_utilisateur en supprimant tous les fichiers de configuration des applications graphiques que nous ne désirons pas conserver et 2) copier vers le répertoire /etc/skel toutes les configuration d'application et d'environnement (la personnalisation effectuée à l'étape précédente) que l'on désire passer aux prochains utilisateurs qui seront créés.
Note: L'utilisation du logiciel midnight commander (mc en console) est recommandé pour la plupart des étapes suivantes ainsi que pour le nettoyage qui aura lieu plus tard. Ce véritable couteau suisse permet d'avoir une vue d'ensemble des fichiers d'un répertoire, tout en permettant de les copier facilement d'un répertoire à un autre, de les éditer ou de les supprimer.
IMPORTANT Les opérations suivantes doivent être exécutées en tant que root (i.e. en lançant la commande su dans un terminal)
Dans un terminal, faire la commande su et entrez votre mot de passe pour root.
Lancer la commande mc pour ouvrir midnight commander. Une fois lancé, celui-ci vous permet de visualiser le contenu dans deux répertoire différents,
D'un côté, placez vous dans le répertoire /home/nom_utilisateur et de l'autre, placez vous dans le répertoire /etc/skel
CE QUI SUIT ENTRE ÉTOILES N'EST QU'UN BROUILLON
<nowiki>*</nowiki><nowiki>*</nowiki><nowiki>*</nowiki><nowiki>*</nowiki> Copier les choses (lxpanel etc. etc.) de visiteur vers root si on veut la même chose et vers skel si on veut transmettre aux autres utilisateurs. Le .config de /etc/skel peut aussi servir de base pour connaître les fichiers des applications graphiques superflus. Pour firefox, il faut partir de zéro, l'ouvrir, le mettre en français (+dictionnaire) et le refermer. Ensuite tout de suite copier .mozilla vers /etc/skel. à la toute fin, il peut être intéressant de prendre ce .mozilla et le recopier dans /home/visiteur Vérifier et comparer aussi avec /root<nowiki> *</nowiki><nowiki>*</nowiki><nowiki>*</nowiki><nowiki>*</nowiki>
Après avoir copié les répertoires et fichiers désirés, on doit s'assurer que tout ce qui se retrouve dans /etc/skel appartient à root.root . Il convient alors d'utiliser la commande chown pour changer le propriétaire:
cd /etc/skel find . -type f -exec chown root.root {} \; find . -type d -exec chown root.root {} \;
Après avoir effectué et transmis la configuration de l'environnement de travail et des applications, il reste diverses opérations à effectuer pour créer un re-master convenable. Habituellement, ces opérations ne devront être faites qu'une seule fois. Quelquefois ce sont de petits détails, mais la somme de tous ces petits détails est déterminante pour créer un re-master qui a fière allure.
IMPORTANT Les opérations qui suivent doivent être exécutées en tant que root.
–> Éditer le fichier rc.sysinit sous /etc/rc.d/
Dans ce fichier, rechercher la chaîne Removing Guest Account et changer -r guest pour -r nom_de_compte_choisi.
L'important étant que le compte que l'on a créé et qui sera utilisé sur le LiveCD soit supprimé après l'installation pour ne pas l'imposer au nouvel utilisateur.
Afin que la session démarre automatiquement sur le LiveCD, il faut régler certains paramètres:
–> Configurer la connexion automatique dans le Centre de contrôle PCLinuxOS dans la rubrique Démarrage
–> Installer le paquet kde4-logininfo
–> Franciser le script logininfo.sh situé dans le répertoire /usr/bin
Le paquet kde4-logininfo installe le script logininfo.sh. Celui-ci donne les informations sur l'utilisateur lors de la connexion. Ainsi, l'utilisateur du LiveCD peut connaître ces informations malgré la connexion automatique.
OPTIONNEL Conserver l'écran de connexion au lancement du LiveCD
On peut aussi conserver l'écran de connexion sur le LiveCD si on le désire.
Dans le répertoire /usr/share/gdm/themes / on retrouve un répertoire contenant les fichiers background.jpg et background2.jpg (par exemple dans le répertoire LXDE pour les utilisateurs du bureau LXDE). Après une nouvelle installation, ces deux fichiers sont identiques. Cependant, background.jpg est celui qui apparaît lors de votre connexion habituelle. C'est également celui qui apparaîtra en fond de l'écran de connexion (Gnome Display Manager par exemple). Après installation sur un nouveau PC, il sera remplacé par background2.jpg. (Cette opération de remplacement s'effectue par le fichier rc.sysinit mentionné ci-dessus).
Il peut être intéressant de modifier ce fichier background.jpg afin d'inscrire les détails sur la connexion pour le utilisateurs du LiveCD. Par exemple les utilisateurs disponibles et leurs mots de passes respectifs. Ceci peut être fait à l'aide d'un éditeur d'image tel que GIMP.
Il faut ajouter la ligne type suivante au fichier rc.sysinit situé dans le répertoire /etc/rc.d sous la rubrique #Remove draklive-install stuff (ne pas oublier d'adapter le chemin au besoin:
mv /usr/share/gdm/themes/LXDE/background2.jpg /usr/share/gdm/themes/LXDE/background.jpg
Dans le Centre de contrôle PCLinuxOS (PCC), déterminez les paramètres locaux habituels pour la francophonie.
Le clavier doit être azerty 105 PC (pour revenir canadien faire setxkbmap ca en console et loadkeys cf en console tty).
L'horloge doit être à Factory.
On peut activer ou non certains services au démarrage afin de rendre le LiveCD plus rapide à démarrer. Ceci peut être fait dans le Centre de contrôle PCLinuxOS.
Certains services tels que CUPS peuvent être désactivés pour le LiveCD et ainsi accélérer le démarrage.
Pour que la création de l'image ISO (lors du lancement de la commande mylivecd) se déroule sans problème il est important de vérifier que le répertoire /tmp ne soit pas monté sur le système de fichier tmpfs. Cela peut être fait de la façon suivante:
–> En ligne de commande, en tant que root, lancer la commande “mount” sans argument
Cela permet de visualiser tous les points de montages du système de fichiers. Dans le résultat, on ne doit pas retrouver la ligne suivante :
tmpfs on /tmp type tmpfs (rw)
Si c'est le cas, il faut éditer le fichier fstab sous /etc (/etc/fstab) et commenter la ligne concernée par un # en début de ligne.
Si les noms et descriptions (information contextuelle qui s'affiche si on laisse le curseur quelques secondes sur le nom d'un programme dans le menu) de certains programmes sont uniquement en anglais, il est possible de traduire les fichiers .desktop dans lesquels on retrouve les chaînes de caractère.
Ces fichiers se retrouvent dans le répertoire /usr/share/applications
–>Éditer le fichier .desktop avec un éditeur de texte
Ne pas oublier de faire une copie de sauvegarde avant d'effectuer des modifications.
–> Copier le fichier .desktop dans le répertoire /home/visiteur/user/.local/share
Afin qu'une mise à jour de l'application ne vienne pas écraser votre travail.
–> Copier le fichier .desktop dans /etc/skel/.local/share
Afin que les futurs utilisateurs puissent bénéficier de la traduction eux aussi.
Lorsque l'on fait une re-mastérisation pour publier, il est impératif de supprimer tout ce qui est superflu et de libérer le maximum d'espace (surtout si on veut créer une image ISO pour un CD). De plus il est important d'effacer toutes les traces de notre passage (nos mots de passes, pour ne citer qu'un exemple) afin que le LiveCD soit propre comme un sou neuf!
Lors des étapes précédentes, vous avez déjà supprimé les configurations des applications graphiques qui sont superflues. Voici maintenant d'autres fichiers à supprimer:
–> Supprimer tous les sous-répertoires dans le répertoire /usr/share/doc, sauf le répertoire HTML
Ces documentations prennent beaucoup de place. Vous pouvez en conserver certains si vous le désirez.De plus, lors de l'installation de nouveaux paquets, les documentations de ces paquets viennent se loger à cet endroit.
IMPORTANT Il faut donc faire attention et vider ce répertoire après l'installation ou la mise à jour de paquets.
Certains fichiers et répertoires particuliers doivent être supprimés si on les retrouve sur notre installation.
–> Supprimer les éléments suivants:
A) Le fichier dead.letter sous / B) Les répertoires suivants: /home/mysql, /home/lost+found et /home/.Thrash-0 C) La vieille image ISO créée lors d'un remaster précédent, habituellement sous /root D) Le fichier default.kmap sous /etc/sysconfig/console E) Les liens symboliques qui pointent vers des fichiers supprimés sous /etc/rc.d/ (dans les sous-répertoires) et sous /etc/alternatives. Ces fichiers sont faciles à identifier puisqu'ils sont rouges avec un ! devant le nom de fichier.
Plusieurs fichiers temporaires s'agglutinent dans certains répertoires.
–> Supprimer les fichiers dans les répertoires suivants:
/tmp /root/tmp /var/tmp /home/nom_utilisateur/ tmp
–> En console, en tant que root, exécuter la commande suivante:
apt-get clean
Ces fichiers qui se créent avec l'utilisation du système peuvent être enlevés en exécutant les commandes suivantes:
ATTENTION Il est important d'être postionné dans le bon répertoire et d'utiliser la bonne syntaxe lorsque l'on utilise les commandes qui suivent car une mauvaise manipulation peut détruire le système de fichiers.
Pour les fichiers .old:
cd / find . -name "*.old" find . -name "*.old" -exec rm {} \;
Pour les fichiers .log
cd /var/log find . -type f find . -type f -exec rm {} \;
Enfin, l'utilisation des logiciels Bleachbit et ensuite Bleachbit root permet de supprimer les derniers éléments indésirables et de gagner quelques Mo d'espace.
–> Dans Bleachbit et Bleachbit root, vérifier que la case fr Français est bien cochée sous “Éditer”, “Préférences”, onglet “Langues”
–> Lancer Bleachbit et effectuer l'opération “Nettoyer” en prenant soin de cocher les items suivants:
APT: Clean BASH: Historique MIDNIGHT COMMANDER: Historique SYSTEME: Cache; Corbeille; Fichiers de bureau corrompus; Fichiers temporaires; Journaux après rotation; Liste des documents récents; Presse-Papier; Traductions FIREFOX: (Tout cocher) FLASH: (Tout cocher) X11: (Tout cocher)
–> Lancer Bleachbit root et effectuer l'opération "Nettoyer" en prennant soin de cocher les items suivants:
APT: Clean BASH: Historique MIDNIGHT COMMANDER: Historique SYSTEME: Cache; Corbeille; Fichiers de bureau corrompus; Fichiers temporaires; Journaux après rotation; Liste des documents récents; Presse-Papier; Traductions.
Quand toutes les étapes précédentes ont été effectuées, il est alors possible d'effectuer la création de l'image ISO proprement dite.
–> Se connecter dans une console virtuelle en tant que root
Une fois le nettoyage terminé, vous pouvez vous déconnecter et, lorsque la fenêtre de connexion de GDM apparaît, à la place de se connecter à la session X, il faut se connecter en console virtuelle (tty) à l'aide des touches suivantes: "Ctrl+Alt+F1".
On doit se connecter en tant qu'utilisateur root avec le mot de passe root.
–> Lancer la commande de création de l'ISO: "mylivecd nom_de_mon_image.iso"
Puisque vous êtes connecté en tant que root, vous êtes déjà dans le bon répertoire (/root) pour lancer la création de l'ISO et il n'y a pas d'arguments spécifiques à insérer pour que tout se passe bien.
Le processus se lance et peut durer plus d'une heure. L'état d'avancement (en pourcentage) s'affiche à l'écran.
Lorsque la création de l'image est terminée, il est important de créer un fichier md5sum pour que ceux qui utiliserons l'image ISO puisse vérifier son intégrité:
–> Dans le même répertoire où se trouve l'iso, faire la commande suivante: "md5sum nom_de_mon_image.iso > nom_de_mon_image.md5sum"
Voilà! Vous avez re-masterisé votre système d'exploitation PCLinuxOS. Il ne vous reste qu'à le distribuer à votre guise!
Piste: